16-1-2021 débat sur " Le père réel "
Événement
Les cinémas de l'AfB : Shame
Événement
30-1 La clinique pulsionnelle du bébé
Événement
27 -3- 21 Journée d'étude "Création et inconscient"
Événement
Activités en confinement
Événement
Le mot de la Présidente
À lire
Les Bulletins freudiens
À lire
« La clinique pulsionnelle du bébé » Marie Couvert
À lire
Vocabulaire de psychanalyse avec les enfants et les adolescents
À lire
La clinique du quotidien Enjeux de la rencontre dans le travail social
À lire
Un immonde sans limite J.P. Lebrun
À lire
A propos de "L'enfant terrible de la psychanlyse"
À lire
Bulletin Freudien N° 65
À lire
Crise du covid 19
Les mesures de sécurité en vigueur pour lutter contre le coronavirus nous contraignent à restreindre nos activités initialement prévues en présentiel.
Les séminaires de l'Enseignement, l'atelier, les journées d'étude se dérouleront par zoom, lorsque c'est possible, et tant que nécessaire.
Les participants aux différents groupes de travail sont invités à prendre contact avec les responsables afin de connaître les modalités de travail qui peuvent être mises en place.
Le Bureau de l'AfB
Journées d’étude et conférences
Structures cliniques des psychosesJeudi 03 Décembre 2020
Bernard Delguste - Tél: + 32(0)494 82 63 27 - bd0143898@gmail.com
Monique Lefebvre - Tél: + 32 (0)71 51 13 39 - monique.lefebvre@brutele.be
Etienne Oldenhove - Tél: +32(0)2 736 93 70 - etienne.oldenhove@telenet.be
Journées d’étude et conférences
Journées d’étude et conférences
" Les avatars de la surprésence " 2Mardi 08 Décembre 2020
HORS AfB : de 9h30 à13 h 30
ANNONCE
Dans le cadre du cycle
« Les avatars de la surprésence, singularité et néolibéralisme »,
avec Anne Joos et Jean-Pierre Lebrun, la
LIGUE WALLONNE POUR LA SANTE MENTALE
Une séance
autour de la parution de l’ouvrage de Anne Joos et Jean-Pierre Lebrun,
« Pour une clinique du quotidien, les
enjeux de la rencontre chez les intervenants psycho- sociaux. »
(Erès, parution mi-octobre 2020)
Les avatars de la surprésence -séance 2
Participation sur inscription à l’adresse avec paiement
Les places sont limitées. L’activité se déroulera en streaming.
Le lien zoom vous parviendra le vendredi.
Accréditation INAMI demandée en éthique
programme du cycle de conférences
Journées d’étude et conférences
Groupes de travail
11-12 Les cinémas de l'AfBVendredi 11 Décembre 2020
« L’Association freudienne de Belgique fait son cinéma » SAISON 2
Discussion-débat à 20h30
Discutant : Jean-Pierre Lebrun, Psychanalyste Invité : François Coppens,
philosophe
Modératrice : Anne Malfait
Shame, Steve Mc Queen
vendredi 11 décembre 2020
La saga d’un trentenaire new-yorkais vivant seul, travaillant beaucoup et dévoré par son obsession du sexe...
En visio-conférence Inscription auprès d’un des responsables
The
Florida project, Sean Baker
vendredi 12 mars 2021
Mooney, 6 ans, laissée à elle-même fait les 400 coups avec sa petite bande de gamins insolents dans un motel de la banlieue de Disney world...
Jusqu’à la garde, Xavier Legrand
vendredi 28 mai 2021
Un couple divorce : pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge accorde une garde partagée au père qu’elleconsidèrebafoué...
Au local de l’Association freudienne de Belgique Avenue de
Roodebeek 15
1030 Schaerbeek
Entrée libre
Pour s’inscrire aux Groupes de travail, nous vous invitons à contacter les responsables de chaque groupe.
Journées d’étude et conférences
Les cinémas de l'AfB : ShameVendredi 11 Décembre 2020
« L’Association freudienne de Belgique fait son cinéma »
SAISON 2
Shame, Steve Mc Queen
La saga d’un trentenaire new-yorkais vivant seul, travaillant beaucoup et dévoré par son obsession du sexe...
Discussion-débat à 20h30
Discutant : Jean-Pierre Lebrun, Psychanalyste
Invité : François Coppens, philosophe
Modératrice : Anne Malfait
Journées d’étude et conférences
Journées d’étude et conférences
Groupe de travail AdolescenceMardi 15 Décembre 2020
Nous continuerons, au cours de cette année, à nous pencher sur la construction adolescente de la sexualité, pour aborder la nécessaire subjectivation face au dévoilement de l’altérité, du manque dans l’Autre et d’une jouissance au-delà du phallus. En interrogeant les impasses et les inventions auxquelles nous introduisent les sujets en adolescence, nous nous intéresserons notamment aux déclinaisons contemporaines de l'identité sexuelle et à sa transmission générationnelle. Comme à notre habitude, nous partagerons la lecture de plusieurs textes, en les articulant aux questions issues de nos pratiques cliniques.
3e mardi du mois de 20h30 à 22h30, à partir du 15 septembre 2020
Local de l’Association freudienne de Belgique : Avenue de Roodebeek, 15, B-1030 Bruxelles
Responsables:
Martine Goffin : martinegoffin@hotmail.com
Alexandre Beine : alexandrebeine@hotmail.comJournées d’étude et conférences
Journées d’étude et conférences
Lecture psychanalytique d'une clinique de psychiatrie légale : LPCPLMercredi 16 Décembre 2020
Responsable:
Jean-Paul Beine avec la participation de Monique Lefebvre et Michel Thibaut
Journées d’étude et conférences
Journées d’étude et conférences
Création et inconscient : soirée préparatoireJeudi 17 Décembre 2020
Première des 3 soirées préparatoires à la
journée d'étude de L'Association freudienne de Belgique
Création et inconscient,
prévue le
samedi 27 mars,
sans doute en viséo-conférence.
les propositions d'intervention et/ou d'écriture sont les bienvenues.
le jeudi 17 décembre de 20h30 à 22h30 (lien zoom à suivre).
Nous y travaillerons le texte de Jean-Daniel Causse,
Le concept de création ex-nihilo et ses enjeux cliniques
Les prochaines dates retenues sont le 21 janvier et le 11 février.
N'hésitez-pas à faire suivre cette invitation à toute personne susceptible d'être intéressée.
Argument
Depuis Freud, l'art n'a cessé de faire objet pour le discours analytique, c'est-à-dire n'a cessé de lui échapper. Tout discours de fait achoppe sur le Réel de la création et se trouve en même temps relancé puisque l'art agit comme un plus de jouir sur son spectateur, son lecteur, son admirateur que peuvent être le psychanalyste ou son analysant.
La pratique artistique comporte ceci de commun avec la pratique analytique qu'elle reste, pour une part mystérieuse, non transmissible. Bref, sa structure est fondamentalement trouée. Elle est acte en ceci même que, loin de voiler ce trou, elle en trouve sa cause. Sans doute, va-t-elle un pas plus loin et fraie-t-elle la voie pour le psychanalyste en proposant, à chaque fois et à nouveau frais, au lieu de la béance de l'Autre, un semblant à même d'agrafer le Réel. Là réside son génie au sens plein du terme, sa poïesis pourrait-on dire.
A partir de cette proposition, il s'agit moins pour nous de relancer une psychanalyse appliquée qui chercherait confirmation dans une théorie de l'art, s'offrirait comme outil critique, comme un tout savoir sur l'art, depuis l'interprétation de l’œuvre jusqu'à la psychobiographie de l'artiste, que de se laisser enseigner par les effets de l’œuvre, dans son acte de production, comme dans sa réception pour un sujet, analyste ou analysant.
Si un savoir peut se constituer, c'est bien dans la reprise de cet effet de surprise, de réel sur lequel la mise en forme, en œuvre, en acte tente de reprendre un morceau de jouissance interdite. Cet effet de réveil et de dévoilement fait-il symptôme ou sortie hors du symptôme ? Dépasse-t-il le cadre restreint du principe de plaisir ? Si oui, pour quelle jouissance ? Son enveloppe formelle reste-t-elle celle du signifiant dans sa prise sur le Réel ? Le laisse-t-il objet d'un déchiffrage, d'une interprétation ?
La création est par ailleurs un processus d'extériorisation non pas sous la logique d'une vidange, mais comme ce qui d'un corps se joue au dehors, dans « l'étrangeté d'un lieu de l'intime »1. « Ce qui m'est le plus intime est justement ce que je suis contraint de ne pouvoir reconnaître qu'au dehors » avançait Lacan dans son séminaire d'Un Autre à l'autre, en 1969, à partir du Cri de Munch. Quelle place donc pour l'Autre ou l'autre, comme lieu d'une adresse ou de réception ? Il semble que cet enjeu puisse différer fortement pour chaque sujet, tel que cela nous est rapporté durant les cures.
Dans ce même séminaire, Lacan vise ce lieu de l'extime comme celui d'une vacuole, d'un interdit au centre qui constitue, dans le vide de la Chose, ce qui nous est le plus proche. « L'objet a, dit-il, joue ce rôle dans l’œuvre d'art par rapport à la vacuole : il est ce qui vient chatouiller Das Ding de l'intérieur »2.
Au côté de cette réception de l'art par le psychanalyste comme travail de sublimation, de solution originale au problème de l'appropriation et de la perte de l'objet, de cet art compensatoire, d'autres enjeux toutefois nous sont adressés. Nous pourrions leur donner statut de post-oedipien et convoquer les questions de nouage qui se voient originalement opérées. C'est tout le sens de la démarche de Lacan, relisant Joyce dont l'opération d'écriture lui est apparue comme un raboutage de l'égo, dans une purge imaginaire. Combien de sujets psychotiques n'établissent pas un monde à nouveau habitable à partir d'un détail de tableau, de chanson, ou un traitement de la langue ?
Qui parmi nous n'a pas aperçu les effets de l’œuvre sur tel ou tel spectateur, durablement convoqué par les caractéristiques thématisables ou non de ce qu'il a vu, lu, entendu ? Les objets de l'art servent nos cures. Ces objets font opérations dans leur création ou réception pour nombre de nos analysants. Il nous semble que le psychanalyste ne peut se passer de l'art comme matériel parfois central de la cure. Une psychanalyse donc non appliquée à l'art, mais à la cure et relancée par l'art, enseignée par celui-ci.
Nous souhaitons inviter le plus grand nombre d'entre nous, mais aussi quelques extérieurs à l'Association, à tenter de rendre compte de cette place dans leur travail ou celui d'un de leurs analysants.
Novembre 2020
Pour le Bulletin Freudien, Clotilde Henry de Frahan, Catherine Mailleux, Géry Paternotte,