A partir de L’envers, les quatre discours, leur travail, leur déclencheur, leur vérité et leur plus-de-jouir
L’Association freudienne de Belgique et le séminaire « Les quatre discours, d’où ça vient, où ça va ? » de Christian Fierens invitent les 28 et 29 septembre 2024 à un weekend de travail « A partir de L’envers », les quatre discours, leur travail, leur déclencheur, leur vérité et leur plus-de-jouir.
Avec la participation notamment de Jean Brini, Jean-Louis Chassaing, Marie- Laure Dumas, Freddy Guilloteau, Clotilde Henry de Frahan, Marie Jejcic, Janja Jerkov, Cyrille Noirjean, Isabelle Richard, Dimitris Sakellariou, Christos Tsamprounis, Micha Vandermeulen et d’autres membres du séminaire de lecture de L’envers de la psychanalyse (séminaire XVII de Lacan), « Les quatre discours, d’où ça vient, où ça va ? », proposé en visioconférence par Christian Fierens de janvier à juin 2024.
Pas possible de partir directement de « La » « Psychanalyse ». Nous sommes et nous restons nécessairement captifs dans L’envers de la psychanalyse, pris dans l’un ou l’autre discours mais pas encore dans le discours psychanalytique.
On pourra caractériser ces discours par leur marque de fabrique, par leur « semblant » qui semble y jouer le rôle de déclencheur, le maître déclenchant son discours, l’hystérique le sien, etc. Mais ce semblant d’agent ne travaille pas lui-même et l’on ferait mieux de se fier à l’Autre, qui fait tout le travail.
Et quel travail ! Quand on sait que c’est à partir de lui que se fonde toute la structure du discours, du «discours sans parole», qui vaudrait comme l’essence même de la pratique psychanalytique ! C’est elle qui détermine les quatre places réelles (valables pour chaque discours), où viendront ensuite se loger permutativement quatre éléments symboliques : « un signifiant » (S1), le « sujet » (S barré) qu’il représente, sa visée « un autre signifiant » (S2) et un x, un reste de toute l’opération signifiante (l’objet a) pour former les quatre discours.
Où vont les discours ? Ça crève les yeux que le discours du maître dérive facilement (à partir de l’industrialisation) vers et dans le « discours » capitaliste. Et le discours psychanalytique dérive facilement vers le discours universitaire. Et le discours universitaire vers la bureaucratie, le fonctionnariat et dans l’intelligence artificielle. Etc.
Nous ne pourrons nous débrouiller avec toutes ces impasses où nous restons nécessairement captés qu’avec la mise en jeu réelle de l’impossible de chaque discours (la position du semblant et celle de l’Autre sont contradictoires, « impossibles ») et de l’impuissance de chaque discours à retrouver sa vérité à partir du plus-de-jouir qu’il entraîne.
Le weekend proposé à l’Association freudienne de Belgique a d’abord pour but de laisser apparaître ces difficultés, ces impasses, ces incohérences et, en même temps, de tracer des réponses qui éclairent notre façon de pratiquer la psychanalyse en général (dans la « cure », dans les associations et dans la cité).
Pour la dynamique du travail, aucune conférence. Rien que des interventions courtes (max. 5 min), précises et focalisées. Et beaucoup de discussions.
Au local de l’AfB, 15 av. de Roodebeek, à 1030 Bruxelles et retransmission par zoom.
Modalités d’inscription
Inscriptions en présentiel jusqu’au 24/09/2024, en distanciel jusqu’au 27/09 à 14h00 ([email protected])
De 9h30 à 17h00.
P.A.F. : 60 euros + 40 euros lunchs samedi et dimanche, sur le compte de l’Association freudienne de Belgique BE31 5230 8088 6355, avec en communication la date de l’événement.