Le transfert à l’épreuve de nos cliniques.

Samedi 15 octobre

Matin

‘Transfert et mutations contemporaines du savoir’

Le savoir de plus en plus désincarné et fragmenté offert par les algorithmes de l’hypertexte mène à un évitement du savoir inconscient que recèle le symptôme. Comment rendre un sujet partie prenante à ce qui reste une supposition propre au transfert et en quoi cela serait-il modifié ou non aujourd’hui ?

Après-midi

Transfert et désir de l’analyste

« L’homme ne peut viser à être entier » (La signification du phallus), pas plus pour le psychanalyste que pour celui qu’il s’engage à écouter. Comment le mettons- nous en pratique dans un temps où la question identitaire semble prendre le pas sur toute autre ? Pas d’autre réponse qu’un « savoir y faire » d’un désir averti.

Dimanche 16 octobre

Matin

L’enfance du sujet-supposé-savoir

Faire l’hypothèse d’un savoir et d’un sujet est la clef de voûte de toute clinique et un des enseignements majeurs de nos rencontres avec les bébés capables d’énonciations avant d’être capables d’énoncés.
Les transferts croisés des enfants et de leur(s) parent(s) nous enjoignent à penser les lieux des transferts et leur dynamique. Les concepts de « lalangue », de signifiant « incarné » ou de « savoir dans le réel » arrivés tardivement dans l’enseignement de Lacan nous invitent à reéinterroger la position de l’analyste et la conduite des cures.

Après-midi

Fin de cure et métamorphose du Transfert

« La question est de savoir si oui ou non l’affect s’aère avec des mots, si quelque chose souffle avec ces mots, c’est-à-dire non-engendrant de symptôme ». Comment pouvons-nous témoigner de cette question que nous a léguée Lacan dans une conférence faite à Bruxelles en 1976 ? Comment l’institution analytique nous y aide-t-elle ?

Conclusions par Charles Melman