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2024-2025 : des groupes de travail et des séminaires

Vendredi 05.07.2024

Atelier de l’AfB

Responsables : Clotilde Henry de Frahan et Géry Paternotte
Les 4ème jeudi du mois, à partir de septembre. Réservé aux membres de l’AfB.

L’année 2023-2024 fut consacrée à la discussion des interventions des membres de l’AfB lors des journées AfB-ALI d’octobre 2022, « Le transfert à l’épreuve de nos cliniques ».
L’orientation de travail pour l’année 2024-2025 est encore à définir.

L’objet a en psychanalyse

Marine Gérard [[email protected]], Pauline Macé [[email protected]]
Un mardi par mois à 20h30 à partir d’octobre (dates à définir)
Au local de l’Association freudienne de Belgique

De l’objet a Lacan disait qu’il était sa seule invention. Du texte de l’Esquisse de Freud à la topologie borroméenne, l’objet revêt de nombreux aspects : objet(s) pulsionnel(s), objet transitionnel, fétiche, objet du fantasme, objet cause du désir…Nous nous appuierons sur quelques textes et sur la clinique pour une mise au travail avec les moyens du bord, c’est-à-dire les outils de la psychanalyse.

Structure clinique des psychoses

Etienne Oldenhove [[email protected]]
Bernard Delguste [[email protected]]

Le 1er jeudi mois de 20h30 à 22h à partir du 3/10
Au local de l’Association freudienne de Belgique

Suite de la lecture critique du livre de Jean Oury, Les symptômes primaires de la schizophrénie, Editions D Une, 12/2016.

Groupe de travail : Lecture analytique d’une clinique de psychiatrie légale

Jean-Paul Beine avec la participation de Monique Lefebvre, Michel Thibaut et Cédric Petiau. Un contact préalable impératif avec Jean-Paul Beine – Tel : + 32 2770 10 30 après 20h.
Troisième mercredi de 20h30 à 22h30 à partir de septembre.
Local de l’Association freudienne de Belgique,
Continuation d’un séminaire initié en 2013.
Ni présentation de malades (impossible en l’occurrence) ni supervision de cas, il s’agit, à partir du récit d’expertises psychiatriques pour le judiciaire, de suivis thérapeutiques en prison ou ailleurs mais toujours en rapport avec le judiciaire, de provoquer le discours analytique. Cette initiative de lecture du dire de celui qui, en position d’analysant, présente le cas, permettra à d’autres d’entendre la subjectivité de cet acte-là. Ce séminaire, dans la rencontre d’une clinique au singulier vise à l’invention de la clinique.

Clinique des Réels déliés

Barbara Santana, Anaïs Domb et Etienne Oldenhove.
Contact : Barbara Santana : [email protected]
2e jeudi du mois, à partir du jeudi 10 octobre 2024, de 20h30 à 22h30

Le groupe « Réels déliés » propose une lecture de l’impact de l’exil et du traumatique qu’il charrie en tant que souffrances des réels déliés, c’est-à-dire provoquées par des déliaisons des consistances RSI. La clinique de l’exil fait face à la mise à mal du sujet par les incidences des trajectoires et de la violence, là-bas comme ici. L’Histoire ne cesse de nous confronter à des éruptions de barbarie qu’on pensait loin derrière nous et qu’une étincelle suffit à embraser. Le sujet en quête d’asile dans nos contrées se heurte au manque de lieu d’existence dans l’Autre, dans cet autre pays, et au manque d’hospitalité. Une partie des sujets que nous rencontrons n’arrivent jamais en terre d’accueil et sont empêchés de prendre appui sur les « noms du père ». Tout cela alimente les déliaisons et nous amène à penser cette clinique au sein de lieux institutionnels et avec les outils de la psychothérapie institutionnelle.
Plus que jamais, la psychanalyse est aujourd’hui sommée d’affronter la question politique et d’assumer sa responsabilité́. Nous y travaillerons à partir de la ronde des discours. Est-ce que le discours de l’analyste et sa manière d’opérer dans le lien social ne nous signale pas que nous sommes frères dans le discours ? Invités aussi à nous débrouiller avec l’objet petit a et le désir, nous devons trouver des modalités de nouage. Est-ce que cette fraternité n’est pas en soi une modalité de l’hospitalité qui dépasse l’antagonisme entre hospes et hostis ? Cette approche du discours et du lien social va dans un sens opposé au discours des politiques de migration. Dans une transmission des enseignements de Lacan, nous chercherons un impact dans le collectif. Les incidences ne concernent pas que le sujet adulte. Elles agissent au cœur de la clinique des enfants. Sur quelle loi symbolique ces enfants peuvent-ils prendre appui ?

Séminaire du tout-petit et clinique du Réel

Marie Couvert [32 479 400 929 – [email protected]]
Erika Parlato-Oliveira [33 6 47 45 89 82 – [email protected]]
Le 2ème lundi du mois à 20h30 à partir du 8/10
Par zoom et occasionnellement au local de l’AfB

À partir de séquences cliniques, nous tenterons de cerner les bricolages langagiers de ces très jeunes sujets aux prises avec le réel qu’ils rencontrent. Ce séminaire est donc une invitation à cerner un bébé au travail et à oser faire l’hypothèse de l’inconscient pour un sujet aussi jeune soit-il. Il invite aussi à une relecture des concepts fondamentaux dans leur opérativité avec ces sujets.
Nous renouvellerons le séminaire du tout-petit en invitant à chaque fois un ‘plus un’ : psychanalystes ou cliniciens n’ayant pas nécessairement une clinique du bébé mais aussi, anthropologues, philosophes, artistes… Car si la clinique du bébé est enseignante c’est parce qu’elle ouvre au réel et peut dès lors concerner d’autres champs et croiser d’autres savoirs.

Psychanalyse et psychothérapie institutionnelle

Alain Rozenberg [32 474 70 92 80 – [email protected]]
Alexandre Beine [[email protected]]
Géry Paternotte [32 495 69 92 35 – [email protected]]
Etienne Oldenhove [[email protected]]
Le 2ème lundi du mois de 20h30 à 22h30 à partir d’octobre 2024
Au local de l’Association freudienne de Belgique

La psychothérapie institutionnelle est comptable, depuis ses premiers pas, de la psychanalyse. Elle en est aussi un prolongement et une articulation avec d’autres théories et pratiques dans une visée pragmatique où l’ouvert, l’hétérogène, le précaire conditionnent paradoxalement que quelque-chose s’institue, ait lieu. Nous poursuivrons nos échanges en nous appuyant cette année sur le séminaire de de Jean Oury, l’Aliénation, dans lequel l’auteur revisite le concept d’aliénation en faisant la partition entre aliénation sociale et aliénation psychique et en articulant celui-ci avec le concept de séparation. Quelques questions déjà mises au travail l’année passée serviront également de fil rouge. Comment rester vivant dans une pratique quotidienne en institution ? Quels transferts, quelles décomplétudes de l’Autre, quels usages du non-savoir sont possibles auprès des enfants et adolescents, des personnes psychotiques ou toxicomanes ?
Repenser la pratique institutionnelle à partir de Lacan, repenser Lacan à partir de l’institution.

Groupe de travail sur l’adolescence

Alain Rozenberg, Alexandre Beine,
Lieu de l’enseignement : par visioconférence et, si possible, au local de l’Association freudienne de Belgique : Avenue de Roodebeek, 15, B-1030 Bruxelles
Type d’enseignement : psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent
Troisème mardi du mois, de 20h30 à 22h30. Première séance : 3e mardi du mois de septembre.
Prendre contact avec un des responsables :
Alain Rozenberg : 0474/70.92.80 – [email protected]
Alexandre Beine : [email protected]

A partir de la clinique à laquelle nous convoquent des sujets en adolescence, dans notre cabinet ou en institution, nous prolongerons notre réflexion quant aux aménagements psychiques que nécessitent les transformations sociales et familiales contemporaines. Nous nous pencherons aussi sur la place que les cliniciens sont amenés à y occuper et sur les manœuvres du transfert que cela implique. La lecture de l’ouvrage de Dominique Texier, Adolescences contemporaines, permettra de lancer nos discussions.

Le féminin et le maternel dans leur articulation au manque …

Jean-Marie Forget, Anne Joos
En présentiel à Bruxelles (AFB) et à Paris (ALI) (la visio n’est pas exclue)
Première rencontre : Vendredi 13 septembre 18h en présentiel au local de l’AFB (15, avenue de Roodebeek, 1030, Bruxelles)
Contact : [email protected]; [email protected]

Nous proposons de repartir de la question du féminin et de la façon dont celle-ci se pose dans nos cliniques actuelles.
Le XX siècle aura été celui de la promotion de l’égalité sociale homme/femme et aussi celui des avancées technoscientifiques en matière de reproduction humaine. Le XXI siècle promeut une autodéfinition de son genre et tend à abraser les différences sexuelles. Malgré ces évolutions sociales, la clinique nous renvoie que le féminin, en tant que position autre, n’est pas plus évident pour une femme (ni pour un homme d’ailleurs) aujourd’hui que hier.
Autant il est intéressant de repérer avec Lacan que de n’être ‘pas toute’ dans la jouissance phallique offre une ouverture aux autres jouissances, autant la réponse identitaire semble prévaloir à l’invention d’un savoir-y-faire avec le féminin. Comment entendre et penser la difficulté avec laquelle les femmes et particulièrement les jeunes filles semblent avoir affaire à ce qui caractérise la position féminine dans ce que Lacan nomme le cycle de l’échange, c’est-à-dire ‘objet signifiant dans la dialectique sociale’ (Lacan, Sém V) ?
Le deuxième volet concerne ce qu’on désigne habituellement comme la castration ‘maternelle’. Comment aujourd’hui un enfant peut se représenter que sa mère, comme femme, qui n’est pas concernée par « l’avoir », ou « pas l’avoir », c’est à-dire n’est pas toute, est celle à laquelle il a exclusivement affaire, pour diverses raisons, et qu’elle semble occuper toutes les places parentales ? Bergès le formulait ainsi : ‘Si la mère prend toute la place dans le grand Autre, il n’y a pas de manque de signifiant (or « c’est la fonction paternelle comme signifiant du manque dans l’Autre qui permet au sujet d’être représenté par un signifiant auprès d’un autre », Bergès, L’enfant et la psychanalyse, p. 126).
Cette position maternelle, l’enfant va, entre autres, la rencontrer au travers de la féminité de sa mère. Comment opère pour un enfant aujourd’hui la rencontre avec le fait que sa mère soit manquante, sachant qu’il n’est pas évident qu’elle-même y consente.

Groupe d’intervision

Soo-Nam Mabille (0472/95.74.97)
Au local de l’AfB, le 1er jeudi du mois de 19h00 à 20h30, à partir de septembre.
Le groupe d’intervision est ouvert aux psychanalystes et aux cliniciens orientés par la psychanalyse, pratiquant en cabinet privés ou en institution. Chaque participant y témoignera à tour de rôle de sa pratique, à partir d’une situation ou d’un moment clinique faisant question et/ou point de butée, et selon son propre mouvement d’énonciation. L’écoute et l’élaboration collective se feront en tenant compte de la recommandation réitérée de J. Lacan : ‘gardez-vous de trop vite comprendre’ au risque de ne plus entendre ce qui est en jeu dans le dire.
Le travail s’accompagne de la présence d’un ou d’une analyste de l’AfB qui aura accepté l’invitation du groupe et occupera pendant trois séances la fonction de « plus un ». Les effets d’enseignement et de transmission de la psychanalyse sont un des attendus de l’intervision.